Ces deux œuvres réalistes ont été faites dans un but purement esthétique. Celle de gauche n'a pas de titre et celle de droite s'intitule Aisha. Elles mesurent toutes les deux 24 x 30 pouces et ont été peintes avec de l'acrylique.
Cette œuvre s'intitule 4:20 et est de style pop art. Elle mesure 30 x 24 pouces et a été faite avec de l'acrylique.
Ceci est une série de tableaux de peintures faisant une parallèle entre une partie l'histoire afro-américaine et de l'art occidentale. Elle s'intitule liberté et chaque tableau mesure 30 x 24 pouces.
Le premier tableau à partir de la gauche est une imitation DU COURANT IMPRESSIONNISTE QUI ÉTAIT UTILISÉE VERS LA FIN DU 19E SIÈCLE. C'EST DURANT CETTE MÊME ÉPOQUE QUE LE FUT ABOLI. Ces DEUX ÉVÉVEMENTS ONT UN POINT COMMUN. ILS SE SONT LE DÉBUT D'UNE RÉSISTANCE FACE À DES SYSTÈMES TRÈS RIGIDES. L'UN CONCERNANT LE DROIT D'UNE CERTAINE LIBERTÉ D'UNE PARTIE D'UNE POPULATION AU SEIN D'UNE SOCIÉTÉ QUI LES TENAIT À L'ÉCART. Et L'AUTRE, CONVERANT LE UN COURANT ARTISTIQUE DÉFIANT TOUTES LES RÈGLES IMPOSÉES PAR Les institutions artistiques de l'époque.
Le deuxième tableau est une référence au courant fauviste qui a fait son apparition au début du 20e siècle. Ce courant est en fait une version plus éclatée de l'impressionnisme. En effet, il y a une dissociation claire entre le sujet et les couleurs qui auraient dû être utilisées pour reproduire la réalité et l'esthétique n'est plus un élément d'avant-plan. Durant cette même époque, un mouvement afro-américain naît en plein cœur de Harlem. La renaissance de Harlem. En effet, ce mouvement était constitué d'artistes afro-américains de disciplines artistique variées. Ces deux mouvements ont un point commun, il y a une grande volonté d'émancipation, quitte à devoir se détacher d'un mode de pensée majoritaire.
Le troisième tableau s'apparente au courant du réalisme américain. Ce mouvement s'est popularisé durant les années 30. On sent une volonté de retour à certains codes traditionnels du monde pictural. Durant cette époque, il y a peu de mouvements marquants d'un point de vue sociétale du côté des afro-américains malgré la volonté toujours présente de s'épanouir. De plus, la loi Jim Crow était fortement appliquée. Ces deux réalités dénotent un certain recul en termes d'émancipation.
Le quatrième tableau met de l'avant le courant pop art américain. Ce mouvement naît à la fin des années 50 et se popularise durant les années 60. Il se concentre sur les produits de consommation jusqu'à en faire l'apologie dans un contexte de regain économique dans le pays. En 1964, la ségrégation raciale est abolie, ce qui laisse aux afro-américains la liberté de d'acheter et consommer où bon leur semble au même titre que le reste de la population. La parallèle entre la réalité afro-américaine et celui du monde des arts durant cette période met donc de l'avant une émancipation majeure dans les deux cas.
Le dernier tableau a une approche contemporaine et n'est rattaché à aucun courant. Il reflète une émancipation totale au niveau de la technique utilisée. Elle coïncide avec l'émancipation de cette partie de la partie de la population américaine à bien des niveaux.
En observant la suite, vous vous rendrez compte que cette émancipation se révèle aussi graduellement au niveau des poses.